Terres d'Evangile / Paraboles /La Brebis Perdue

 
 
 La gloire de Dieu c’est l’homme vivant
Le Calvaire est le lieu et le moment où se concentre toute l’œuvre du Christ et où il répond à toutes les interrogations humaines. Ses dernières paroles en développent le sens jusqu’à l’instant ultime où il remet son souffle à son Père, il lui remet sa vie avec une confiance si totale, qu’il déchire tous les liens que les hommes ont avec le mal et la mort: l’égoïsme, la jalousie, la violence, la vengeance.
 
Symboles :
 
Le Bon Pasteur
A la fin du deuxième siècle les Chrétiens de Rome ont fait peindre cette fresque surprenante parce que l’agneau et le berger se regardent, qu’ils portent leur tête avec la même vigueur et que de l’échange de leurs regards naît une intimité et une similitude qui permet des interprétations superposées: l’homme porte la brebis blessée comme le Christ vient en aide aux pécheurs, mais le fait que la brebis est blessée fait d’elle l’image de l’agneau pascal et de l’homme l’image de celui qui est sauvé. Cette alternance des significations possible exprime en quoi consiste le salut: ce n’est pas la remise de la dette par une générosité magnanime qui laisserait les fautes recouvertes d’un manteau qui les cache, c’est vraiment la participation à la vie du Fils et grâce à lui le retour à l’intimité avec le Père.
 
Bon Pasteur
(© A. et U. Held)

catacombe de Calixte

[ Rome, Italie ]
 

Liens associés :

Le symbole du berger

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  Documents associés : 
Lieu : 
Montée vers Jérusalem
Texte de l'Evangile : 
Luc 15, 4-7
Clés de Lecture : 
La gloire de Dieu c’est l’homme vivant
Expérience humaine : 
L’alternative du choix
Accomplissement des Ecritures : 
La puissance de Dieu c’est sa miséricorde
Citations : 
Dostoëvsky
Grégoire le Grand, VIe siècle