Terres d'Evangile / Paraboles /La Brebis Perdue

 
 
 La gloire de Dieu c’est l’homme vivant
Le Calvaire est le lieu et le moment où se concentre toute l’œuvre du Christ et où il répond à toutes les interrogations humaines. Ses dernières paroles en développent le sens jusqu’à l’instant ultime où il remet son souffle à son Père, il lui remet sa vie avec une confiance si totale, qu’il déchire tous les liens que les hommes ont avec le mal et la mort: l’égoïsme, la jalousie, la violence, la vengeance.
 
Expérience humaine :
 
L’alternative du choix
Les deux attitudes possibles prêtées au berger sont communes à tous les hommes: ou bien ils ne s’occupent que de ceux qui réussissent ou au moins ne les dérangent pas, ou bien si des liens d’amitié étroite les lient à l’un ou l’autre, ils sont capables d’un dévouement qui les rend tout joyeux. Néanmoins l’attitude de la brebis importe, pour échapper à la mort il faut qu’elle accepte d’être portée par son pâtre. En vérité cette acceptation du salut implique simultanément une humilité et une confiance qui ne sont déjà pas spontanées. Ce que Jésus observe de la vie paysanne à laquelle il a participé pendant trente ans, il l’a aussi observé des foules qui l’ont fréquenté. Il a repris avec sévérité les Pharisiens qui faisaient dépendre leur justification de l’observance de la loi. Et il n’a eu de cesse de réconforter les publicains, les pécheresses, les enfants, tous ceux qui venaient à lui sans prétention, mais avec espérance. Cette parabole est comme un résumé du ministère qu’il vient d’exercer et l’annonce joyeuse du salut qu’il va opérer.
 
Bon Pasteur, IIIs
(© A. et U. Held)

Cimetière de Priscille

[ Rome, Italie ]
 


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  Documents associés : 
Lieu : 
Montée vers Jérusalem
Texte de l'Evangile : 
Luc 15, 4-7
Clés de Lecture : 
La gloire de Dieu c’est l’homme vivant
Symboles : 
Le Bon Pasteur
Accomplissement des Ecritures : 
La puissance de Dieu c’est sa miséricorde
Citations : 
Dostoëvsky
Grégoire le Grand, VIe siècle