|  | | | L’entrée à Jérusalem En entourant son entrée à Jérusalem de tous les signes de la royauté messianique, Jésus offre un dernier appel à son peuple, pour qu’il comprenne le don de Dieu. En assumant les prophéties qui annoncent l’humilité du Messie, le Christ s’oppose à l’attente temporelle de ses contemporains, alors qu’il est venu pour manifester complètement la miséricorde de Dieu. | | Symboles : | |  L’âne et le cheval L’Antiquité biblique voit dans le cheval le signe de la puissance guerrière du Pharaon comme du roi d’Assyrie. A l’opposé du cheval, la modestie de l’ânon dit la douceur et l’humilité du chef qui apporte la paix et répond ainsi aux meilleurs vœux du peuple. L’entrée du prince était saluée autrefois comme aujourd’hui par le déroulement d’un tapis. On dit aujourd’hui encore qu’on “déroule le tapis rouge”, afin d’honorer la démarche de la célébrité qui honore la ville de sa présence. Le triomphe du général romain était trop long pour que le sol soit recouvert d’un tapis, mais l’honneur, que celui-ci était sensé recevoir était remplacé par une haie de palmes qui bordait la via Via Sacra du Forum. Le vainqueur n’arrivait pas monté sur un seul cheval, mais à bord d’un char tiré par un quadrige. On ne peut donc pas mieux représenter l’opposition entre l’espérance des gens de Jérusalem et la volonté du Messie qu’en plaçant face à face l’ânon monté par lui et les signe de la royauté temporelle que sont les palmes et les manteaux par terre. | |
 | Anon, huile Van Dongen (© A. et U. Held)
Musée [ St-Tropez, France ]
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