Terres d'Evangile / Paraboles /L’enfant prodigue

 
 
 Le retour du fils perdu
Dieu le père n’est pas un banquier en face de qui la créature serait en droit de poser des exigences, c’est un père si généreux que l’homme peut toujours retrouver une relation filiale avec lui pourvu qu’il se tienne en vérité devant lui en renonçant à une revendication juridique
 
Symboles :
 
Fidélité et transcendance de Dieu
Tout le Moyen-Orient pré-biblique a raconté l’histoire de “Kereth, le roi qui oublia”. Ayant reçu de Dieu tout ce qu’il désirait, ce personnage mythique a oublié de remercier, mais quand son entourage propose à Dieu de châtier Kereth, le Créateur remarque: “il n’est qu’un homme et il peut oublier, mais moi qui suis Dieu je ne peut pas oublier que je l’ai béni et revenir sur ma parole.” Cette espérance dans la patience de Dieu est innée et liée à la considération de la transcendance de Dieu dont on ne peut pas mesurer les jugements à l’aune des mesquineries humaines. Il demeure que cette largesse divine reste distante de Kereth: Dieu ne fera pas de comptes avec lui, mais ne rétablira pas une relation d’intimité avec le roi infidèle. Les prophètes de la Bible annoncent le pardon en termes de restauration de relation filiale entre les hommes et Dieu. Un verre cassé peut être réparé par la flamme qui en recolle les morceaux.
 
Réparation d’un accident à la verrerie


 


haut de la page

 
  Documents associés : 
Lieu : 
La montée à Jérusalem
Texte de l'Evangile : 
Luc 15, 11-32
Clés de Lecture : 
L’enfant prodigue
Expérience humaine : 
La difficulté du pardon
Accomplissement des Ecritures : 
Comment concilier la justice et la miséricorde de Dieu
Citations : 
Ambroise de Milan, IVe siècle