Terres d'Evangile / Paraboles /L’enfant prodigue

 
 
 Le retour du fils perdu
Dieu le père n’est pas un banquier en face de qui la créature serait en droit de poser des exigences, c’est un père si généreux que l’homme peut toujours retrouver une relation filiale avec lui pourvu qu’il se tienne en vérité devant lui en renonçant à une revendication juridique
 
Expérience humaine :
 
La difficulté du pardon
Les lois de nature préservent les conditions de la vie, les enfreindre c’est compromettre l’organisation même du bonheur. Les lois sociales visent à rendre possibles les relations humaines et les contraintes qu’elles impliquent sont en réalité des protections. Violer la loi altère la réalité quotidienne pour soi et pour les autres, réparer ce dommage suppose d’en obtenir le pardon.
Or, le pardon est difficile à concevoir par l’homme parce qu’il supposerait qu’à la magnanimité divine réponde assez de générosité dans la créature pour qu’elle reconnaisse son péché. Les gens disent: “Je pardonne, mais je n’oublie pas” et prêtent à Dieu cette mesquinerie. Pourtant il arrive que le pardon s’expérimente comme une amélioration de la relation antérieure entre deux personnes, mieux encore entre Dieu et l’homme. C’est cette expérience privilégiée qui permet d’accepter la loi comme une sollicitude et la rupture de l’engagement qu’elle supposait comme une occasion nouvelle de restaurer l’intimité.
 


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  Documents associés : 
Lieu : 
La montée à Jérusalem
Texte de l'Evangile : 
Luc 15, 11-32
Clés de Lecture : 
L’enfant prodigue
Symboles : 
Fidélité et transcendance de Dieu
Accomplissement des Ecritures : 
Comment concilier la justice et la miséricorde de Dieu
Citations : 
Ambroise de Milan, IVe siècle