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Terres d'Evangile / Enfance du Christ /Jésus perdu au Temple
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| La fin de l’enfance du Christ A douze ans Jésus vient au Temple pour faire sa profession de foi solennelle (bar mitsvah). Devenant ainsi adulte selon la loi juive, il choisit résolument la plénitude de sa vocation. Fils de Dieu, il n’appartient plus à sa famille et le don qu’il fait de sa vie annonce celui de la croix: “C’est chez mon Père que je dois être.” | |||||||||||||||
Expérience humaine : | |||||||||||||||
 La vocation Toutes les cultures ont été sensibles à la possibilité des choix de vie décisifs dès l’enfance ou l’adolescence. C’est ce qu’on appelle la vocation et le mot dit bien qu’il s’agit d’un appel dont le sujet n’a pas l’initiative. Cet instant peut être beaucoup plus tardif et même dilué dans des adaptations successives aux circonstances, il demeure que toute vie humaine a un sens. Cette orientation est sacralisée dans beaucoup de pays par des rites appropriés, que les ethnologues appellent des rites de passage, ceux-ci comportent toujours une rupture avec l’enfance, mais pour une plus grande intégration à la communauté. Entre l’entrée des petites vestales au service du culte romain, ou bien l’initiation des africains, ou bien les fêtes occidentales de l’adolescence se joue toujours un choix décisif qui suppose l’acceptation de sa propre filiation pour pouvoir affirmer sa propre identité. Il faut d’abord reconnaître son origine, pour pouvoir intégrer la société adulte. En considérant cette expérience universelle, ce passage d’Evangile prend un relief particulier car il englobe les récits de la vie publique du Christ: il sera un rabbi et il vient d’émerveiller les docteurs, il disparaîtra trois jours dans le sépulcre et il ressuscitera pour entraîner les hommes vers son Père. | |||||||||||||||
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