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Terres d'Evangile / Enfance du Christ /Jésus perdu au Temple
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| La fin de l’enfance du Christ A douze ans Jésus vient au Temple pour faire sa profession de foi solennelle (bar mitsvah). Devenant ainsi adulte selon la loi juive, il choisit résolument la plénitude de sa vocation. Fils de Dieu, il n’appartient plus à sa famille et le don qu’il fait de sa vie annonce celui de la croix: “C’est chez mon Père que je dois être.” | |||||||||||||||
Accomplissement des Ecritures : | |||||||||||||||
 Jésus assume la charge de serviteur L’ensemble des prophéties liaient la venue du Messie, le don de l’Esprit et la compréhension du dessein de Dieu, mais c’est au Messie lui-même qu’était promis d’éclairer les fils d’Israël et toutes les nations. “Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu que préfère mon âme, j’ai mis sur lui mon esprit pour qu’il apporte aux nations le droit… Fidèlement il apporte le droit, il ne vacille ni n’est broyé jusqu’à ce que le droit soit établi sur la terre, car les îles attendent ses instructions.” (Isaïe 42, 1.4) Cette mission propre, Jésus l’assume justement au Temple, là où Syméon l’a présenté comme la lumière des nations et il revendique l’autorité pour le faire parce qu’il a une relation unique à son Père. Cet accent porté sur sa charge de Fils, avant les récits de la vie publique de Jésus, attire l’attention sur son message. Toute sa vie, le Christ revient sur sa vocation propre: à Cana Jésus répond à l’instance de Marie: “Femme qu’y a-t-il entre toi et moi?” (Jean 2,4) et cependant il inaugure ses miracles. Ensuite, quand sa famille le cherche, Jésus demande: “Qui sont ma mère et mes frères? Quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère et ma sœur et ma mère.” (Marc 3, 31-35) Même sa passion, le temps où il n’ouvre pas la bouche, devient le lieu suprême de la mission filiale dont il est chargé: la révélation de l’amour miséricordieux de Dieu. Malgré sa condamnation et son supplice Jésus garde la force de prier pour ses persécuteurs, “pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font”, il promet le Paradis au bon larron, il surprend le centurion romain, qui dit: “vraiment cet homme était le fils de Dieu”. | |||||||||||||||
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