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Histoires de Rome / Les grandes basiliques /L’apôtre des Nations
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| L’apôtre des Nations Cette basilique commémore le martyre de «l’apôtre des nations» à l’endroit même où il eut lieu. La mission universelle de saint Paul est rappelée dans le décor de l’édifice construit sur sa tombe. | |||||||||
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L’art universel associé dans une même proclamation pascale L’ample liturgie célébrée ici par les Bénédictins chargés de desservir la basilique depuis le septième siècle explique l’importance du candélabre pascal fait par Vassalletto au XIIe siècle. Sa hauteur évoque les colonnes honorifiques dressées au Forum. L’œuvre surprenante juxtapose l’inspiration iconographique des latins, des Celtes et même des Orientaux en une seule louange du Ressuscité. L’œuvre d’art devient symbole de l’unité des disciples du Christ. | |||||||||
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Monstres orientaux La sculpture s’appuie sur des monstres venus d’Orient, êtres fabuleux qui trouvent ici une nouvelle noblesse car ils soutiennent les images du mystère pascal. Les scènes sont toutefois superposées l’une sur l’autre à la manière des compositions des croix irlandaises du VIe siècle. | |||||||||
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Images inspirées de l’antiquité Devant les pharisiens qui brandissent l’Ecriture pour faire condamner le Christ, des hommes en cottes de maille fléchissent le genou devant Jésus dans le geste de l’hommage féodal. La superposition de l’évocation historique et de sa signification théologique était courante dans l’antiquité chrétienne. Pilate porte une auréole en même temps qu’il juge le Christ, c’est qu’en interrogeant celui-ci, il lui donne l’occasion de révéler le mystère de sa personne. A l’Arc d’Ephèse de Ste-Marie-Majeure, Hérode aussi portait une auréole, alors qu’il voulait faire mourir l’Enfant Jésus. La crucifixion est de même facture que celle des sarcophages paléo-chrétiens. Figures trapues aux volumes pleins, les personnages racontent la crucifixion mais l’image du Sauveur remplit tout l’espace et il est vêtu du colobium, la robe royale. Le récit de la tragédie du Calvaire devient proclamation de la gloire du Sauveur. Le Christ qui trône dans la mandorle, assis sur l’arc-en-ciel de la Nouvelle Alliance, est bien le Seigneur de tous les peuples qu’il bénit et il accueille le génie de chacun, Lui qui a livré son sang pour la multitude. | |||||||||
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Arabesques persanes Immédiatement sous le cierge pascal, les arabesques orientales s’ouvrent comme une corolle pour porter au monde la lumière qu’on allume dans la nuit du Samedi Saint. C’est celle-ci qui justifie la présentation glorieuse des scènes douloureuses que rapportent les Evangiles. | |||||||||
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