Terres d'Evangile / Vie publique /La femme adultère

 
 
 L’interprétation de la loi
Dieu ne veut pas la mort du pécheur, mais qu’il vive. Jésus n’a pas nié la faute de la femme adultère, mais renvoyant ses juges à leur propre conscience, il les a obligés à ne pas se servir de la loi pour condamner cette femme. Et mettant en pratique l’essentiel de la loi qui est d’aimer son prochain comme soi-même, le Christ n’a pas hésité à prendre le risque de rester auprès d’elle jusqu’à ce qu’elle retrouve le courage d’affronter ceux qui voulaient sa mort.
 
Symboles :
 
Les alliances
Les usages du mariage varient d’une culture à l’autre, mais comportent toujours des rites d’échange qui lient les fiancés “pour le meilleur et pour le pire” et manifestent publiquement qu’ils sont coresponsables de leurs propres fidélités. Aujourd’hui, conseillers conjugaux, avocats, spécialistes des sciences humaines essayent de rendre les couples conscients du rôle que chacun joue face à l’autre. La Bible développe ce thème en osant en faire du mariage le symbole de l’amour de Dieu pour les hommes, parce qu’elle est chargée de révéler que la fidélité divine supplée indéfiniment aux défaillances humaines.
 
La fiancée juive, détail des mains
Rembrandt (© A. et U. Held)


 


haut de la page

 
  Documents associés : 
Lieu : 
Le Temple
Texte de l'Evangile : 
Jean 8, 1-11
Clés de Lecture : 
L’interprétation de la loi
Expérience humaine : 
Recommencer à neuf
Accomplissement des Ecritures : 
La fidélité de Dieu plus forte que le pêché
Citations : 
Augustin (354-430)
Ambroise de Milan, IVe siècle