Symboles / Créations humaines /Huile, onction, parfum

 
 
 Huile, onction, parfum
 

Développements :La lampe à huile
Lutteurs grecs
Madeleine oint les pieds de Jésus
Agneaux affrontés au chrisme


 
La lampe à huile
En se consumant, l’huile dégage une lumière qui a illuminé l’obscurité pendant des siècle. Cette lumière qui est victorieuse de la pénombre a été chantée dans les psaume: “Ta parole est la lumière de mes pas, la lampe de ma route.” (Psaume 118, 105) La liturgie juive consacre une fête, Hanukka à la lumière et le feu de ses lampes éclaire la conscience du peuple élu. Dans le Coran la sourate de la lumière reprend ce symbole:
“Dieu est la lumière des cieux et de la terre!
Sa lumière est comparable à une niche où se trouve une lampe.
La lampe est dans un verre; le verre est semblable à une étoile brillante.
Cette lampe est allumée à un arbre béni: l’olivier qui ne provient ni de l’Orient, ni de l’Occident
Et dont l’huile est près d’éclairer
Sans que le feu la touche.
Lumière sur lumière!
Dieu guide, vers sa lumière, qui il veut.” (Le Coran, Sourate 24 (La lumière), verset 35)
 
Lampe à huile
(© A. et U. Held)


 

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La fête des lumières

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Lutteurs grecs
L’huile bienfaisante était supposée fortifier les sportifs et les lutteurs en enduisaient leur corps pour glisser dans les prises de leur ennemi. Les blessés aussi l’employaient comme remède reconnaissant un pouvoir cicatrisant au liquide guérisseur.
 
Lutteurs grecs


 

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L’Evangile du Bon Samaritain

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Madeleine oint les pieds de Jésus
Répandre de l’huile sur un hôte était une marque d’honneur dans tout le Moyen Orient:
“Tu prépares la table pour moi
Devant mes ennemis ;
Tu répands le parfum sur ma tête,
Ma coupe est débordante.” (Psaume 22, 5)
C’est justement le geste de Marie Madeleine vers un nard de grand prix, c’est-à-dire une huile parfumée sur le Christ à la veille de son entrée à Jérusalem. Jésus remarque solennellement la portée prophétique de ce geste qui annonce la mort et la mise au tombe du vendredi suivant, l’honneur rendue au corps du défunt était un rite de la sépulture que les saintes femmes voudrons rendre au corps du Christ.
 
Madeleine oint les pieds de Jésus
Nicolas Froment (© A. et U. Held)

Offices

[ Florence, Italie ]
 

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Ensevellissement du Christ
Visite des saintes femmes au tombeau
L’Evangile de Marie-Madeleine

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Agneaux affrontés au chrisme
L’onction des saintes femmes évoque pour nous plus que l’honneur, l’adoration devant le choix de Dieu qui appelle Jésus à sauver le monde par sa mort et sa résurrection. Les rois d’Israël étaient oints pour signifier l’élection qui fondait leur autorité en même temps qu’elle leur assurait le secours de Dieu pour cette mission particulière de gouverner le peuple dont devait naître le Messie. Reconnaissant en lui le Messie promis par les prophètes (Christos = oint en grec), les premiers chrétiens ont donné aux initiales de ce nom la forme d’un sceau. C’est à Antioche que pour identifier les disciples de Jésus on a étendu aux fidèles le nom propre du Seigneur en les appelant Chrétiens. Et dès les débuts de l’Eglise on a osé oindre le corps des malades avec le geste même de Marie Madeleine car ils auront part eux aussi à la résurrection du Christ. Autour du Chrisme on trouve souvent des agneaux ou des colombes ou des paons qui représentent les baptisés.
 
Agneaux affrontés au chrisme
sarcophage de Valentinien
près du mausolée de Galla Placidia

[ Ravenne, Italie ]
 

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Chrisme
Sacrement des malades

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Présentation : 
Corne pour verser l’huile
Image mère : 
Meule pour presser l’huile