Le chemin des Cathédrales / Signes sacrés /Marcheurs de Dieu

 
 
 Marcheurs de Dieu
Où chercher un Dieu toujours au-delà de l’homme et pourtant toujours accessible ?
 
Lieu :
 
St-Maurice
Les chemins de pèlerinage

Les religions antiques proposaient déjà des pèlerinages aux sanctuaires de Karnak, de Delphes ou d’Epidaure supposés transformer le quotidien des gens par la vénération des statues de leurs dieux protecteurs. Les religions monothéistes ont conservé l’usage de ces déplacements pour soutenir la progression spirituelle des fidèles. Elles ont rattaché leurs sanctuaires à des événements historiques concernant les Juifs, les Musulmans et les Chrétiens. Le chemin parcouru est partie prenante du pèlerinage car il implique des rencontres fortuites et des haltes instructives destinées à favoriser une transformation des “Marcheurs de Dieu”.
Les trajets des grands pèlerinages sont connus aujourd’hui grâce aux traces architecturales laissées par les pèlerins du Moyen Age traversant l’Europe pour gagner les sanctuaires dédiés à Ste-Marie, St-Michel-Archange, St-Jacques-de-Compostelle ou Rome. Certains réduisaient cette démarche à une seule fraction de ces routes, par exemple, la section de Paris à Notre-Dame du Puy, ou à Notre-Dame de Chartres. Tels étaient les célèbres parcours de la via Francigena (de Canterbury à Rome), du Chemin de Compostelle, du Roumayage au tombeau de saint Pierre et de Jérusalem, au tombeau du Christ. Il faudrait compléter ces destination par la liste des innombrables chapelles qui drainaient chaque année la foule des diocésains aux fêtes patronales.
Les lieux de pèlerinage communiquaient entre eux: ainsi St-Maurice-d’Agaune pouvait être le terme du voyage ou une étape vers Rome sur la via Francigena, aussi bien qu’une halte vers St-Jacques-de-Compostelle. Des hospices se dressaient tout au long des routes pour recevoir ces pèlerins. Les Musulmans qui se rendaient à la Mecque pouvaient également compter sur l’hospitalité de leurs frères. On considérait même que le voyage d’un juif depuis sa maison jusqu’à une ville voisine pour y rencontrer un guide spirituel avait aussi valeur de pèlerinage.
 
La voie sacrée


[ Delphes, Grece ]
L’allée des sphinx criocéphales


[ Karnak, Egypte ]
Mur des lamentations

Mur des lamentations

[ Jérusalem, Palestine ]
Chapelle de l’Hospice St-Jacques


[ St-Maurice, Suisse ]
Hospice St-Jacques


[ St-Maurice, Suisse ]
Hospice StJacques


[ St-Maurice, Suisse ]
Hospice St-Jacques


[ St-Maurice, Suisse ]
Hospice St-Jacques


[ St-Maurice, Suisse ]
Notre-Dame de Chartres vue de loin


[ Chartres, France ]
Façade de la Basilique du St-Sépulcre


[ Jérusalem, Palestine ]
Vue de la Basilique du St-Sépulcre


[ Jérusalem, Palestine ]
Vue de la Basilique du St-Sépulcre


[ Jérusalem, Palestine ]
Saint Jacques, patron des pèlerins de Compostelle


[ Séville, Espagne ]
Saint Jacques, patron des pèlerins de Compostelle


[ Séville, Espagne ]

Liens associés :

La châsse de saint Sigismond, abbaye de St-Maurice
Les martyrs de St-Maurice
La châsse de l’abbé Nantelme, abbaye de St-Maurice
Le pèlerinage à St-Maurice
La châsse de saint Maurice, abbaye de St-Maurice
St-Maurice

haut de la page

 
  Documents associés : 
Description de l’image : 
Hospice St-Jacques, St-Maurice, Suisse
Histoire : 
Une organisation sociale
Présupposés théologiques : 
Le chemin qui y conduit vaut autant que la basilique.
Experience humaine : 
La recherche d’un mouvement intérieur par le déplacement physique.
Symboles : 
Le labyrinthe, une voie qui a une issue
Citations : 
Guide du pèlerins, XIIe s.
Thomas d’Aquin (XIIIe siècle), le sujet de la charité
Le Coran
Hadith